mercredi 23 mars 2011

Lou la terreur des bacs (à sable)

Le prochain Club Méd, ce sera jeudi, parce que maintenant le Club Méd c'est le jeudi ! (mais toujours chez Flo à 20h30)

Et c'est Lou, étudiant en sciences du langage, qui nous parlera de son travail titré "Quand l'insatisfaction devient la règle" à propos d'un film et projet musical, Sound of Noise, peuplé de "terroristes musicaux". Et si en lisant cet étrange oxymore vous pensez à cette chanson, sachez que vous êtes très loin du sujet !

lundi 7 mars 2011

Les petites histoires de Brieuc

Le Club Méd reprend du service dans une troisième saison, qui commence sur les chapeaux de roues. Cette semaine, on accueillera un estranger qui a suivi plusieurs de nos séances et s'est prêté aimablement au jeu.
Brieuc, qui fait de l'histoire à Lyon, nous présente ainsi ses sujets d'intérêt :
Pour mercredi soir, je fais une petite présentation sur la micro-histoire (son histoire, ses buts, ses applications) et, plus particulièrement, la version lyonnaise de la micro-histoire, à savoir la micro-histoire sociale.
Il s'agit de voir pourquoi après avoir voulu exercer une histoire totalisante (qui prend en compte tous les aspects d'une société ou d'un groupe social) en expliquant les choses à partir de concepts pré-conçus à l'échelle macroscopique, la focale s'est progressivement réduite pour parvenir à ce concept de micro-histoire. Elle constitue une proposition de changement du point de vue de l'historien, ce qui permettrait de mieux comprendre une société à la base.
Vous êtes invités à venir débattre du pour et du contre et du peut-être et du "queuaaah ?" dans notre grande assemblée, mercredi 9 à 20h30 chez Florian !
Car même si dix intellectuels assis vont moins loin qu'une brute qui marche, au moins les dix intellectuels assi(du)s du Club seront confortablement assis au chaud dans leur cave fétiche.

mardi 22 février 2011

Cécile parlera peut-être de quelque chose

Pouf pouf, juste un message pour dire qu'il y aura toujours Club Med mercredi soir, comme toutes les soirs, toujours au même endroit... voilà voilà...

Et non, si je faiblis dans les annonces du Club, c'est pas que le Club est de moins en moins intéressant, bien au contraire, on a pris un bon rythme, on a régulièrement de nouveaux invités, et les débats sont toujours aussi chauds. Mais c'est toujours le mercredi soir et toujours au même endroit ! Et je déteste me répéter ! On pourrait pas faire des soirées-débats le samedi matin sur la place de la mairie ? Non ?

Bon, heureusement, l'orateur change à chaque fois... Cette semaine ce sera Cécile, qui nous avait déjà régalés avec une discussion sur les jardins d'insertion il y a bien longtemps. Elle n'a pas voulu nous donner de détails sur ce dont elle nous parlera, mais elle aurait évoqué à demi-mot la différence entre thérapie et guérison, puisqu'elle est en stage présentement dans un établissement psychiatrique. Mais peut-être qu'elle parlera pas du tout de ça.

Wait and see, boys, wait and see.

dimanche 13 février 2011

Yann sauvegarde le breton glossologiquement

Yann, qui nous avait déjà fait un exposé sur la déconstruction du breton en Basse-Bretagne, reviendra mercredi prochain avec un nouveau sujet qui tourne autour du breton, à nouveau, mais cette fois non pas en tant que frontière sociologiquement analysable entre "Bretons" et "Français", mais en tant qu'objet dont l'on craindrait la disparition et que l'on désirerait sauvegarder. Mais pour cela, encore faut-il réussir à définir ce que serait cet objet. Yann tentera donc d'appréhender le processus de définition logique de cet objet qui lui donne, sur l'axe qualitatif, sa cohérence, et sur l'axe quantitatif, sa cohésion.
Ce sera donc à un bel exercice de déconstruction de l'objet que l'on assistera mercredi, dans la plus pure tradition des sciences du langage rennaises.

Toujours à 20h30, toujours chez Florian. Stay tuned !

samedi 29 janvier 2011

Florian chez les djeunz

Pour le mercredi 2 février, c'est Florian lui-même, l'hôte de nos soirées et de nos cœurs, qui viendra nous parler. "L'homme aux dix mille miss", tel qu'on l'appelle parfois, nous parlera de la prise en charge de la jeunesse "délinquante". D'après mes renseignements, une foule de miss ont déjà planté leurs tentes devant sa demeure et attendent impatiemment qu'il daigne leur ouvrir la porte.
Un petit texte de présentation pour les satisfaire temporairement :
Suffit-il d'imposer à l'autre notre propre manière d'être, ou autrement dit une règle "stricte" parce que non-négociée, pour que celui-ci obéisse? Obéissons-nous aux règles parce que justement on nous les impose ? L'obéissance est-elle une question sociale "d'imprégnation" de l'environnement qui nous entoure ? La désobéissance une prise de distance par rapport aux contraintes extérieures ? À partir d'une lecture que j'avais amorcée l'année dernière sur la manière dont avait été prise en charge la jeunesse dite difficile ou "délinquante" en France, je vous proposerai quelques pistes susceptibles d'interroger ce que l'on appelle communément l'autorité et l'obéissance...

 Rendez-vous encore une fois mercredi à 20h30 dans la Cave Magique !

lundi 24 janvier 2011

Quentin fait parler les macaques

Cette semaine, le mercredi 26 janvier, c'est votre serviteur qui reprendra le lourd flambeau de la Déconstruction Médiationniste ; et je vais m'attaquer à un sujet qui fera sourire certains.
Mon mémoire de M2, "Primates et primatologues à l'épreuve de la glossologie", porte en effet sur les nombreux projets tentés pour faire parler les grands singes (chimpanzés, gorilles et orang-outans) "à la manière" des hommes. Avec toute l'ambiguïté de ce terme "parler" — mais ces chercheurs ont une fâcheuse tendance à partir bille en tête avec cette question banale (concrète et positive au possible) pour se rendre compte en milieu de chemin que ce serait peut-être bien de se demander ce que cela veut dire, parler. Je vous ferai un résumé succinct de tout ce qui a été accompli, avec plus ou moins de succès, autour de cette non-question, ainsi qu'une présentation de toutes les pistes dans lesquelles se sont lancés les chercheurs-singes (jolie dénomination de Dominique Lestel) : arguments biologiques, évolutionnistes, génétiques, linguistique pragmatique ou acid trips autour de la "culture animale"...
Je poserai ensuite la question sous le strict champ de la glossologie selon Gagnepain. C'est-à-dire que je démontrerai, tout d'abord, que ce qu'apprennent les singes élevés ainsi pendant des années, c'est presque toujours un simple rapport dit symbolique entre un objet concret et un indice vocal, instrumental ou gestuel. J'essaierai alors d'expliquer en quoi le langage abstrait selon la glossologie est plus que cela, et en quoi les singes ne montrent pas de preuves qu'ils y ont accès de quelque manière que ce soit.
On pourra ensuite débattre de ce qui fait que ces chercheurs-singes n'ont pas été capable de voir plus loin que l'idée qu'ils avaient du langage humain, et d'en quoi nous sommes tous victimes de réductionnismes scientifiques de la sorte, qui nous empêchent de voir plus loin que les idées que nous avons déjà en tête (à cause du principe glossologique que l'on appelle "négligence").

Le débat se fera à nouveau dans la Cave de Florian (pas chez Yoyo, il n'a pas fini de nettoyer le sang des vierges sacrifiées lors de notre dernière réunion secrète). Vous êtes tous invités à 20h30 ; tâchons d'être à l'heure (moi y compris), parce qu'il faudra aussi parler de l'organisation du Club Méd lui-même pour les prochains mois !
Le débat mené par Florian, annoncé la semaine dernière, ce sera pour la semaine prochaine, le mercredi 2 février.

Cheers mate !

lundi 17 janvier 2011

Yoann et l'alimenture

Bonne et heureuse année à tous les louangeurs, apologistes, laudateurs, zélateurs, panégyristes, zélateurs et thuriféraires de Jean Gagnepain, ainsi qu'à tous ceux qui le seraient si seulement ils avaient la chance de connaître son esprit vif (et son regard charmeur).


Cette année 2011 est déjà à marquer du sceau de la procrastination, désolé pour cette annonce un peu tardive, mais vous serez tous ravis de savoir que les rendez-vous du Club MÉD reprennent cette semaine, c'est à dire le mercredi 19 janvier !

Ce sera cette fois Yoann qui servira le couvert sur le thème de l'alimentation. Avis à tous ceux qui ont découpé les recettes de foie gras frais aux mirabelles et au confit d'oignon dans les magazines féminins en fin d'année, et qui les ont foirées : cette fois c'est pas Cosmopolitan, on va parler sérieusement, on va parler anthropologiquement. Yoann est en effet en deuxième année de master de sciences du langage à Rennes 2, mais il est vient originellement de la discipline sociologique et de la campagne nord-vilainilloise.(deux terrains éminemment hostiles pour le linguiste citadin et normand qu'est votre serviteur, mais eh, une discussion qui tourne autour de la nourriture ne peut pas être totalement désagréable) Et comme dirait Jacques Laisis : "Il n'y a pas autant de problèmes que d'occasions de les rencontrer", alors il est certain que ce sujet apparemment trivial nous amènera à réfléchir sur l'Homme, et la Société, et le Monde, et, euh, tous ces machins là.

Yoann a proposé de faire la réunion dans son appartement cette fois. Pour des raisons de confidentialité, l'adresse est uniquement envoyée par mail aux participants des réunions précédents. Si vous n'êtes pas dans la liste (car tout le monde est le bienvenu malgré tout), l'adresse mail pour nous contacter est à droite sur cette page.

À bientôt !

P.S. : Le 26, a priori ce devrait être au tour de Florian, qui a travaillé notamment sur la question de l'autorité dans le travail social. Mais ensuite, on manque un peu de volontaire pour ouvrir le débat et l'appétit. Si vous êtes motivés, même si vous n'êtes pas prêts, même si vous devenez tout rouges dans une assemblée de trois personnes dont un chien, n'hésitez pas à venir lancer les discussions. C'est même encore plus intéressant si vous n'êtes pas sûrs de vous, puisque le Club Méd c'est surtout une occasion de progresser (dans un mémoire par exemple) par le dialogue.

P.P.S : Des documents ont été ajoutés après la présentation du débat avec Émilie, à propos du statut juridique de l'enfant mort-né. Ça remonte un peu mais ça pourra intéresser ceux qui auraient raté la soirée !
http://clubmediation.blogspot.com/2010/11/emilie-et-lenfant-naitre.html

vendredi 3 décembre 2010

Anne-Claire traduit l'empathie

C'est la fin de l'année et déjà la dernière soirée-débat de 2010 !

Le mercredi 8 décembre, c'est Anne-Claire qui s'y collera et qui exposera un travail réalisé dans le cadre de son internat en médecine générale : un questionnaire de satisfaction un peu étrange, destiné aux patients, sur l'empathie du médecin et la qualité de sa prise en charge. Les médecins se sont posé la question de la traduction du questionnaire de l'anglais vers le français... mais ce que s'est demandé Anne-Claire, c'était plutôt la traduction à établir entre les mots du patients et les mots du médecin. Le patient a-t-il compris ce que lui a prescris le médecin ? Et le médecin peut-il s'assurer que le patient a compris ? (et, question subsidiaire, est-ce qu'un questionnaire-type peut les aider dans cette tentative de communication ?)

Vous pouvez voir un aperçu du questionnaire dans ce ppt destiné à présenter le projet à d'autres médecin, et Anne-Claire nous transmet aussi un court (4 pages) résumé de sa recherche.

Après cela, il n'y aura plus cours à l'université donc nous avons décidé de ne pas nous réunir le 15 décembre. Ni le 22 décembre pour cause d'emballage, ni le 29 décembre pour cause de digestion. S'il y a des gens motivés pour le mercredi 5 janvier, envoyez un mail à l'adresse ci-contre.

Stay tuned !

vendredi 19 novembre 2010

Émilie et l'enfant à naître

Attention :
Le rendez-vous a été décalé. Le 24 novembre, ce sera Malo qui reviendra sur les problèmes linguistiques et sociologiques en Bretagne (à la suite de Yann). Et Émilie, ce sera le 1er décembre.

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C'est Émilie qui mènera la danse le mercredi 24 novembre mercredi 1er décembre (toujours à 20h30, toujours dans la Cave de Florian (adresse dispo par mail) ), et posera la question du début de l'existence, socialement et juridiquement :

Le statut de personne juridique, sujet de droit, est acquis à sa naissance jusqu’à son décès. Ce qui implique que l'enfant à naître n’est pas considéré comme une personne juridique, alors même qu’il peut être perçu comme un être vivant à part entière pour la (future) mère.

Dans l’état actuel de la loi, lorsque l'enfant à naître vient à disparaître du fait de l'action violente d'un tiers il ne peut être retenu de qualification d'homicide (volontaire ou involontaire) à l'encontre de cet enfant in utero parce qu’il ne possède pas de statut de personne juridique. Il ne peut participer que de la vulnérabilité et du préjudice de la (future) mère.

Comment comprendre cette différence de considération quant à l’enfant à naître alors que tout semble indiquer qu'il occuperait déjà une place d'être à part ?

C'est au vu d'un cas exposé lors du colloque Meurtres d'enfants, enfants meurtriers à Rennes en 2008 que je propose de nous prendre la tête mercredi 24 novembre.

Un sujet sérieux, oui. Mais rassurez-vous, y aura aussi du pinard.


P.S. :

Quelques documents ont été envoyés par Émilie et sont à votre disposition.

D'abord un dossier d'une dizaine de pages qui résume bien le propos et est accessible à tous ;

Et ensuite, pour les plus motivés d'entre vous, un historique des modifications apportées au code civil, les textes de loi relatifs à la question, une récente proposition de loi sur l'inhumation des enfants morts-nés, et enfin un arrêt de la Cour de Cassation à propos d'un enfant mort-né.

Malo redébretonnise la Bretagne

Après l'exposé de Yann, Malo a eu l'idée de revenir sur les problèmes linguistiques en Basse-Bretagne.
Les deux se connaissent depuis longtemps et ont tous les deux fréquenté des écoles Diwan (écoles associatives où l'enseignement est en breton). Malo a toutefois une formation philosophique alors que Yann est passé par une formation en sociolinguistique.
Le mercredi 24 novembre sera donc l'occasion de confronter deux points de vue sur un même sujet, avec leurs similarités et leurs différences. Mais je vous prédis qu'à la fin du débat, on pourra difficilement être plus dubitatifs quant à l'existence d'une "langue" bretonne.

Stay tuned !

vendredi 12 novembre 2010

Yann débretonnise la Bretagne

Pfou, pfou, on perd pas le rythme !
La prochaine fois ne sera pas un mercredi exceptionnellement ; ce sera le jeudi 18 novembre que Yann fera donnera des coups dans la fourmilière bretonnante et critiquera le concept de langue bretonne (et, extensivement, de langue tout court) dans un exposé largement inspiré des cours de Jacques Laisis à Rennes 2. Il rappellera que les faits traités par la linguistique traditionnelle sont avant tout des faits sociologiques et qu'ils n'échappent pas aux lois de la sociologie, et donc aux fractures sociales dans une Bretagne désunifiée.

De la bonne grosse médiation rentre-dedans comme on l'aime. Amis linguistes, venez tous dire que vous n'êtes pas d'accord.

P.S. :
Vous trouverez un retour sur la séance précédente du 10 novembre, dans le billet précédent.

mardi 9 novembre 2010

Quentin déconstruit le département sociologie-langage

Pour le prochain rendez-vous, le mercredi 10 novembre, c'est votre très humble et très obéissant serviteur, Quentin, qui vous proposera un débat sur les problèmes disciplinaires et interdisciplinaires à l'université, et notamment autour de la fameuse mutualisation sociologie-sciences du langage à Rennes II, et des déboires que la plupart d'entre nous connaissent ou ont connu en M1. L'occasion pour moi de revenir sur une autre expérience, en apparence très différente et pourtant aux similarités troublantes : une annnée d'échange dans une université étrangère.
Le rendez-vous est toujours ouvert à tous, toujours à 20h30, et toujours dans la cave (très coquette) de Florian.


Mise à jour après la réunion :

Voilà voilà, encore des nouvelles têtes à la dernière réunion. Dont la mine déconfite d'une étudiante de M1 face à certaines horreurs découvertes lors de la présentation de mon mémoire de l'année dernière sur la mutualisation.
Dans une première partie, j'ai en effet essayé de décrire l'état d'incompréhension et littéralement d'étrangeté que l'on peut sentir en passant d'un classe formée uniquement d'étudiants en Sciences du langage à une classe mixte (avec une grosse majorité de sociologues). Cette étrangeté, je l'ai comparée avec ce que j'ai pu vivre dans mon année d'échange. Pour conclure que, ma foi, le même principe ontologique se manifeste : un vilain sentiment de ne pas se sentir chez soi. Sauf que c'est plus facile d'anticiper l'altérité chez des Japonais aux idées très américaines, que chez des gens avec qui on partage des locaux, des machines à café, et, pourrait-on croire, un certain savoir.
Dans une seconde partie, j'ai essayé de montrer en quoi le système universitaire, avec ses équivalences et ses crédits, n'avait que faire de ces distinctions, mélangeant joyeusement tout ce petit monde dans ce que j'ai appelé un échangisme universitaire (d'où la création de ce master fourre-tout). Mais j'ai aussi insisté sur le fait que les acteurs de ce petit théâtre s'entêtaient à remettre en scène leurs différentes affiliations sociologuesques ou sciences-du-langagines (et là, petit moment d'émotion quand Yann nous a raconté comment moi, l'enfant prodigue parti en terre lointaine, j'ai été recueilli dans le cocon douillet du petit groupe des étudiants en sciences du langages ; comme quoi on ne tombe jamais loin du nid). Bref, on crée toujours de la différence (avec la liberté de redéfinir les frontières et de passer en transfuge d'un groupe à l'autre).
Et la fin de la soirée approchant à grands pas, nous avons fini par discuter le statut de professeur. Peut-on vraiment parler de professeur quand il n'y a pas de connivence dans le savoir ? Quand il n'y a pas de légitimation (axiologique) de ce savoir ? Étions-nous, sciences-du-langageurs, en formation dans ces cours de statistiques et de sociologie des professions, ou étions-nous de simples contradicteurs ? Une remarque pertinente ayant été de rappeler qu'il s'agit toujours entre "professeur" et "étudiant" d'une relation mutuellement construite ; le professeur n'est pas sûr, non plus d'avoir vraiment des étudiants en face de lui, il construit toujours le dialogue ou le cours magistral en fonction des gens à qui il a affaire.

Je voulais donc dire aux M1 (issus de SdL) qui passent par là : tout ça c'est bien du problème, certes. Mais on a encore un lieu pour étudier la théorie de la médiation à un haut niveau, et il faut en profiter. Et nous sommes nombreux à pouvoir témoigner qu'il est possible d'en sortir, et même d'y trouver son compte. Le Club Méd est notamment là pour créer ce dialogue entre les différentes années, tout comme il doit servir à créer un dialogue entre les différentes disciplines (dialogue qui, paradoxalement, semble souvent trop absent de ce master mutualisé !).

lundi 25 octobre 2010

Céline et les Jeunes Judiciairement Protégés

La prochaine réunion est fixée à la rentrée, le 3 novembre, et ce sera Céline qui fournira la matière à réflexion(s). Cela se déroulera dans la cave de notre distingué Secrétaire Florian, contactez-nous pour l'adresse exacte (mail affiché à droite dans le blog). On cherche toujours un lieu public adéquat pour les prochaines fois, mais en attendant tous les curieux sont évidemment les bienvenus.

Céline vous envoie un petit mot :
Psychologue depuis deux ans, je me suis professionnalisée dans le domaine du judiciaire. En effet, le Master de psychocriminologie amène à travailler au carrefour de la psychologie et du droit. J'ai ainsi effectué un stage professionnalisant à la Protection Judiciaire de la Jeunesse et exercé des mesures d'Aide et de Réparation Pénale et des mesures d'Investigation et d'Orientation Educative. Je me propose de faire une présentation de la PJJ, des différentes mesures (civil/pénal) et du fonctionnement de l'équipe avec laquelle j'ai travaillé. Puis, je présenterai l'analyse psychocriminologique enseignée par Loïck Villerbu (Rennes 2) avec laquelle je travaille, cela nous permettra de faire le lien avec la théorie de la médiation de Jean Gagnepain, en particulier avec les plans 3 et 4.
Si dès maintenant, il y a des questions ou des choses que vous voudriez que j'aborde, vous pouvez en faire la demande par avance par mail.

Par mail, ou dans les commentaires de cet article, bien sûr.
À la rentrée !

mardi 19 octobre 2010

Cécile n'a pas réussi à s'insérer jardinement dans la fac

Cette semaine, l'université Rennes 2 sera occupée par les étudiants pour protester contre la réforme des retraites.

En conséquence de quoi, il a été proposé que la discussion se fasse en son sein même, mercredi soir, même si cette information reste à prendre avec des pincettes.

RDV donc mercredi soir (20/10) à 20h30, en un endroit encore à définir, pour une discussion sur les jardins d'insertion (si vous ne savez pas ce que c'est, ça tombe bien !), lancée par notre indispensable Cécile Dubois, étudiante en deuxième année du master pro des métiers de l'ingénierie de l'action sociale et éducative.


Mise à jour du 19/10 à 18h30 : D'après notre "fixeur" sur le terrain, Yannou le malin, la situation semble difficile dans l'université occupée. On verra demain s'il sera toujours possible de disserter sur le travail social, une fois que l'on aura évacué les quelques cadavres des conflits en cours. 


Bilan d'après la réunion : Finalement, nous n'avons pas réussi à investir l'université qui était fermée administrativement, donc la réunion-débat s'est déroulé chez Cécile, entre un kebab et du pain-vin-boursin, à la bonne franquette.
Le débat s'est très bien déroulé. Cécile a d'abord présenté son travail sur les jardins d'insertion, le concept de base (des potagers gérés par des chômeurs de longue durée qui ont un contrat de deux ans maximum, avec l'aide de travailleurs sociaux), le contexte philosophique et politique (promotion de l'agriculture bio, analogie entre le recyclage naturel des plantes et le "recyclage" des chômeurs dans la société, valorisation de la diversité des compétences puisque tout le monde change chaque jour de rôle dans le jardin, etc.), les moyens mis en œuvre (subventions, organisation du réseaux des jardins d'insertion), ainsi que les difficultés rencontrées (par exemple, pour ceux qui sont obligés de partir après deux ans). Le débat a ensuite été très animé, comme toujours entre nous ; on a par exemple soulevé le problème du public concerné, si cela avait de l'intérêt pour des gens au comportement quasi-pathologique et incapables d'assumer un métier, et si cela en avait au contraire pour des gens qui n'ont pas besoin d'être "réinsérés".
Vivement la prochaine fois !

jeudi 14 octobre 2010

Présentation du Club Méd

Le Club Méd est une initiative des étudiants de sciences du langage de l'université de Rennes 2 pour créer un lieu de discussion autour des sciences de l'homme et pour développer le contact avec les étudiants d'autres disciplines humanistes.
Au fil de l'année, nous avons l'intention de créer de nombreuses occasions de se retrouver et de discuter ; chacun pourra apporter sa propre expertise dans n'importe quel domaine touchant à la question de l'homme sous n'importe quel forme (langagière, technique, sociale ou morale), et chacun pourra en discuter dans un esprit de curiosité scientifique et de convivialité.
Le débat, le désaccord et le malentendu sont très vivement encouragés !