Cette semaine, l'université Rennes 2 sera occupée par les étudiants pour protester contre la réforme des retraites.
En conséquence de quoi, il a été proposé que la discussion se fasse en son sein même, mercredi soir, même si cette information reste à prendre avec des pincettes.
RDV donc mercredi soir (20/10) à 20h30, en un endroit encore à définir, pour une discussion sur les
jardins d'insertion (si vous ne savez pas ce que c'est, ça tombe bien !), lancée par notre indispensable Cécile Dubois, étudiante en deuxième année du master pro des métiers de l'ingénierie de l'action sociale et éducative.
Mise à jour du 19/10 à 18h30 : D'après notre "fixeur" sur le terrain, Yannou le malin, la situation semble difficile dans l'université occupée. On verra demain s'il sera toujours possible de disserter sur le travail social, une fois que l'on aura évacué les quelques cadavres des conflits en cours.
Bilan d'après la réunion : Finalement, nous n'avons pas réussi à investir l'université qui était fermée administrativement, donc la réunion-débat s'est déroulé chez Cécile, entre un kebab et du pain-vin-boursin, à la bonne franquette.
Le débat s'est très bien déroulé. Cécile a d'abord présenté son travail sur les jardins d'insertion, le concept de base (des potagers gérés par des chômeurs de longue durée qui ont un contrat de deux ans maximum, avec l'aide de travailleurs sociaux), le contexte philosophique et politique (promotion de l'agriculture bio, analogie entre le recyclage naturel des plantes et le "recyclage" des chômeurs dans la société, valorisation de la diversité des compétences puisque tout le monde change chaque jour de rôle dans le jardin, etc.), les moyens mis en œuvre (subventions, organisation du réseaux des jardins d'insertion), ainsi que les difficultés rencontrées (par exemple, pour ceux qui sont obligés de partir après deux ans). Le débat a ensuite été très animé, comme toujours entre nous ; on a par exemple soulevé le problème du public concerné, si cela avait de l'intérêt pour des gens au comportement quasi-pathologique et incapables d'assumer un métier, et si cela en avait au contraire pour des gens qui n'ont pas besoin d'être "réinsérés".
Vivement la prochaine fois !